Julien Couture, vice-président de l’APLS, est décédé subitement en France, au mois de mars dernier.
Une grande perte
Une grande perte, en effet, pour nous tous : pour l’APLS, pour nous, tes camarades et amis du conseil d’administration de l’association, et pour tous les amoureux et amoureuses du lac Simon. Une très grande perte.
Julien, là où tu es maintenant, en train de planer bien haut dans le ciel, tout en continuant de jeter un coup d’œil attentif et attendri sur le lac que tu aimais tant, en toute amitié, je te dirai d’abord ceci : je suis honoré que l’on ait accepté de me confier la tâche, triste et très belle, de te rendre un dernier hommage au nom de l’Association des Propriétaires du Lac Simon.
Ému, je le suis, car j’aimerais tellement mieux pouvoir te serrer dans mes bras pour t’accueillir à une énième réunion de travail de l’association et ensuite m’asseoir avec toi autour d’une table et déguster, en toute convivialité, les plats préparés par les membres du conseil, tout en sirotant un peu de Vinho Verde que tu aimais tant. Quelle merveilleuse façon de terminer une réunion de travail! D’ailleurs, même dans ce domaine, tu étais le « pilier » de notre groupe. Que veux-tu, tu avais aussi ce talent-là! Et, comme en toutes choses, tu étais généreux.
Mais des talents, tu en avais bien d’autres! Et je n’en ferai pas la liste ici; tous ceux et celles qui ont eu la chance de te côtoyer les connaissent tout aussi bien que moi. Je m’attarderai plutôt à mettre en lumière ta contribution essentielle aux travaux de notre association. Dès le départ, en l’an 2000, tu étais présent, et très actif. Cela faisait aussi partie de ton tempérament, et tu ne ménageais ni tes efforts, ni ton temps. Tu as été une force dynamique pour notre association : personne n’était plus motivé et impliqué que toi. Nous t’en remercions tous. Chargé du secteur des communications, tu as réussi à mettre sur pied, entre autres choses, la publication de notre journal de liaison, Le canard blanc, ainsi que la production de nombreux documents d’information. Plus que tout cependant, c’est ton entrain - j’aurais le goût d’ajouter aussi, avec un sourire en coin, ta « grande gueule », mais tu le faisais avec tant de brio et de candeur qu’on ne pouvait t’en tenir rigueur -, ta curiosité, ton ardeur, ton ouverture, et ton immense plaisir de vivre, dont nous profitions tous.
Pour terminer, je tiens à te confier, à voix basse, pour ne pas choquer ton « humilité » et ton sens de l’humour : «Julien, cela fait plus de vingt ans que je fréquente le lac, et jamais je n’ai rencontré quelqu’un qui aimait plus que toi le lac Simon. Et tu disais cet amour avec tant de passion et de chaleur, que nous ne l’oublierons jamais. Nous ne t’oublierons jamais.»
Tous tes camarades et amis.
Pierre Germain
Pour l’Association des Propriétaires du Lac Simon
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