Les citoyens de Lac-Simon veulent protéger leur île
Le projet de construction d’un débarcadère permanent à l’île du Canard Blanc est retardé.
Lors d’une rencontre spéciale d’information tenue samedi, la municipalité s’est engagée à faire effectuer dans l’année courante une étude sur la capacité de support de développement dans l’ensemble du territoire du lac Simon.
À la suite de cette décision, le promoteur s’est engagé à attendre les résultats de cette étude avant de poursuivre ses démarches pour obtenir un permis de construction d’un débarcadère permanent sur l’île du Canard Blanc. Il s’est aussi engagé à respecter un moratoire d’un an pour son projet de développement de deuxième rang.
Presque 100 personnes ont assisté à cette rencontre samedi. «Ce promoteur a acheté plusieurs terrains afin de faire du développement résidentiel sur l’île et c’est là que nous accrochons, a indiqué la présidente de l’Association des propriétaires du lac Simon (APLS), Lise Villeneuve. Cette île est un joyau, nous devons la protéger puisque c’est un écosystème fragile.»
Une pétition contenant près de 100 noms circule présentement. Elle sera présentée au conseil municipal le 2 juillet prochain.
«L’acception d’un moratoire et l’engagement du maire pour l’étude de capacité de support pour l’ensemble du lac Simon, répondent à une partie des demandes déposées par l’APLS, a précisé Mme Villeneuve. Nous sommes très satisfaits du déroulement de la rencontre. Le climat était très cordial et les résultats ont dépassé nos espérances.»
Selon elle, cette rencontre est un premier pas vers le développement d’une vision de développement durable et de protection de l’environnement pour l’ensemble du lac Simon.
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