Jacques Demers, président de la Fédération québécoise des municipalités & Prefet de la MRC de Memphrémagog
Depuis plusieurs années, le développement des projets miniers nécessaires à la transition énergétique a eu plusieurs répercussions dans nos régions.
Étant aux premières loges de ces développements miniers, le monde municipal est directement interpellé par les citoyens inquiets, et les élus se sont donc fortement mobilisés pour assurer la protection des territoires, des milieux sensibles et des sources d’eau.
Confrontées à cette situation, les municipalités ont été de plus en plus proactives et ont effectué, avec le gouvernement, de nombreux travaux pour augmenter nos connaissances fines du territoire québécois. Ces travaux ont permis de cibler des secteurs et des ressources en eau qui devraient être protégés en priorité. Une protection qui n’existe cependant pas en ce moment face au secteur minier et à la Loi sur les mines.
C’est donc dire qu’au moment où les municipalités protègent ces terrains stratégiques, les minières peuvent creuser juste en dessous de ceux-ci. Une situation particulièrement inquiétante puisque l’eau souterraine permet d’approvisionner près de 90 % du territoire habité et 20 % de la population québécoise.
Nous avons donc entrepris une démarche auprès de nos membres afin d’augmenter l’acceptabilité sociale des développements miniers au Québec, et nous soumettons aujourd’hui plusieurs solutions au gouvernement.
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