
L’inquiétude grimpe en flèche depuis quelques semaines à Duhamel et Lac-des-Plages, dans la Petite-Nation, depuis que l’entreprise britanno-colombienne Lomiko Metals a dévoilé les résultats d’une évaluation économique préliminaire démontrant le potentiel d’exploitation d’une mine à ciel ouvert de graphite avec une production étalée sur près de 15 ans.
Lomiko Metals, qui fait de l’exploration depuis trois ans sur 42 claims miniers qui s’étendent sur 25 kilomètres carrés, entre Duhamel et Lac-des-Plages, à proximité de plusieurs plans d’eau, a annoncé à la fin juillet, par voie de communiqué, que son projet La Loutre démontrait «le potentiel pour la Société de devenir un producteur majeur de graphite en Amérique du Nord», dans la foulée de la stratégie d’électrification des transports déployée par le gouvernement Legault. Le graphite et lithium sont deux matériaux qui seront convoités pour la fabrication de batteries.
Le Regroupement de protection des lacs de la Petite-Nation (RPLPN), qui s’oppose depuis toujours à ce projet, soutient que la mobilisation n’a jamais été aussi forte depuis la parution de ce rapport.
Elles étaient huit associations de riverains et 10 municipalités à soutenir le RPLNP pour s’opposer au déploiement d’une mine à ciel ouvert située à proximité des lacs Bélanger, Doré, Petit Vert et Tallulah, pour ne nommer que ceux-là.
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